du 23 mars au 4 mai 2024
vernissage le 22 mars à 18h
La Galerie de la Cascade présente à partir du 23 mars l’artiste peintre Florence DUSSUYER.
Florence Dussuyer est une artiste française née en 1978 qui vit et travaille dans le Rhône. Elle a reçu une formation en arts appliqués à Lyon et en arts plastiques à Saint Etienne, puis a suivit un stage aux Beaux-arts d’Hô-chi-Minh.
Son travail a été présenté lors de nombreuses expositions collectives et personnelles à Liège en Belgique, à Paris en France, à Hô-Chi-Minh au Vietnam, entre autres, ainsi qu’à l’occasion de foires d’art contemporain telles que St-Art Strasbourg en 2016 ou encore Art Up Rouen et Art Up Lille la même année.
En 2019 elle était lauréate du prix de peinture Alain Brugnon décerné par la Fondation Taylor, Paris.
Pour sa première exposition à la Galerie de la Cascade, l’artiste a pris pour thème « la contenance d’aimer ».
Aimer fort, ouvrir la peinture à ce qui me traverse : ce sont des nécessités de peintres : créer des espaces pour dire ce que nous aimons, des espaces de mise en relation et attendre de voir ce qui vient, dans ce lien inaltérable entre soi et la toile.
Je peins par amour une œuvre qui contient autant ce qui passe autant que ce qui reste.
C’est en lisant « Le moi-peau » de Didier Anzieu et en traitant ce qui brasse dans mes désirs que ces œuvres ont été travaillées. Dans la série des vases « contenir un monde » et dans celle de « Dans tes bras », je voulais construire des limites à l’intérieur du format, travailler le motif formel de manière à ce qu’il enveloppe et contienne comme on prend soin d’un monde à soi et de sa peau. Je voulais choisir des limites dans le format (vases céramique, couples). Là où le peintre semble poreux, j’avais besoin de voir en quoi le contenant visuel pouvait aussi être une forme rassurante, un motif, un espace sécure, ce que, au final, limite ou pas, la peinture est pour moi.
Florence DUSSUYER
« Florence Dussuyer ouvre le vide et le silence en mettant à nu des histoires de femmes qui laissent une part à l’accident de parcours au sein du travail d’assemblage, de superposition, d’ajouts et d’effacements. Tout est sous la forme de l’élan, avec ce que celui-ci garde d’incertitude. Surgit une part de disparition selon divers « schémas » : le corps parfois disparaît derrière un « voile » mais cela reste une manière de chercher ce qui se cache derrière les apparences.
De chaque œuvre émane une perle de rosée : l’ensemble crée leur collier. L’artiste observe, collecte, fixe des mondes hybrides qui se percutent. Réalité de la fiction, fiction de la réalité : le « jeu » permet de les organiser poétiquement dans ce qui condense plus que ce qui disperse l’énergie afin d’atteindre une rare intensité. »
Jean-Paul Gavard-Perret